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vendredi 28 mai 2010

Repenser les processus « document » dans l’entreprise

Les processus de traitement de document dans l’entreprise constituent des « supports » aux processus métier. Tout en respectant ces derniers, il est possible de changer ces processus de manière drastique, rompant avec les démarches de « simple » amélioration, pour maximiser les retours sur investissement. Mais il faut respecter une méthodologie à la fois rigoureuse, innovante, et appropriée au contexte social de chaque entreprise.

Changer un ou des processus de traitement de document dans l’entreprise peut sembler hasardeux, tant ceux-ci sont ancrés dans les habitudes et considérés comme  déjà optimisés.

La proposition ici est de changer significativement les méthodes de fonctionnement, à partir d’une analyse détaillée du contenu de chaque processus.  Chacun de ces processus est constitué d’opérations successives, réalisées la plupart du temps par le personnel de l’entreprise.


La modélisation, on dira « la cartographie », du fonctionnement permet d’une part de donner une vue réelle dudit processus et d’autre part de caractériser chaque opération en tant qu’opération à forte valeur ajoutée ou à faible valeur ajoutée.

Les opérations à faible valeur ajoutée peuvent représenter jusqu’à 30% de la charge totale du processus, et donc de son coût !  Ces opérations gagnent à être, sinon supprimées, tout au moins automatisées le plus possible, comme le permettent maintenant de nombreux outils, contribuant ainsi à des réductions significatives de délais.

En revanche, les opérations à forte valeur ajoutée peuvent bénéficier de ressources complémentaires, et notamment des temps gagnés sur les autres opérations !

On parle ici de gain de plus de 30%, ce qui constitue en soi une vraie rupture.

Et dans ce contexte, l’accompagnement au changement consiste à proposer au personnel d’abandonner certaines tâches à faible intérêt pour donner toute leur mesure sur des tâches à la fois intéressantes pour eux et rentables pour l’entreprise.

Jean-Marc JAGOU
Directeur d’EXCEO et Expert métier du Club Démat

vendredi 21 mai 2010

Certeurope labelisé

LSTI, organisme indépendant de qualification accrédité par le COFRAC, délivre à CertEurope pour la 4ième année consécutive, plusieurs labels pour son activité de Prestataire de Services de Certifications Electroniques.

Procédure de certification pour les SAE internes ou tiers demandée!

Dans une interview accordée récemment au blog demateriel.com, Jacques Leret, d'Opus Conseil met en relief le besoin croissant d'une norme dédiée aux systèmes d'archivages électroniques. En effet ces derniers évoluent  inexorablement vers le Cloud Computing. Aussi, la localisation "physique" des documents au format informatique deviendra floue. Par conséquent, se fonder sur la norme NF Z42-013 devient de plus en plus délicat...

Lire l'interview sur Demateriel.com

mercredi 19 mai 2010

Le Document, outil de performance économique de l’entreprise

Particulièrement en temps de crise, la tentation est très forte de lancer toute action de « réduction des coûts » à tout crin, et l’économie ainsi capturable* apparaît rapidement comme un succès. Certes, réduire les coûts est louable, puisque cet effort contribue à la pérennité de l’entreprise sinon à sa survie. Néanmoins, se limiter à cet objectif peut se révéler contre-performant s’il porte indistinctement sur certains processus « Document ».

En effet, le Document est dépositaire du savoir de l’entreprise : la diffusion et la tenue à disposition d’une notice technique importante pour des ingénieurs d’étude sont déterminantes dans la qualité des processus industriels ; les méthodes d’élaboration de produits financiers performants et fiables doivent être à jour et à disposition des équipes de marketing produit.

Mais « tenir un document clé à disposition » d’un ingénieur ou d’un chef de produit marketing n’est pas suffisant. Il faut être certain que le collaborateur cherchera (et trouvera immédiatement !) tout document interne utile à ses propres travaux. Ainsi, il évitera toute tâche qui interviendrait en doublon d’une réalisation précédemment effectuée par un autre. Toute l’énergie de l’entreprise sera consacrée efficacement l’atteinte de ses objectifs.

Il faut pour cela accompagner la mise à disposition des documents, donc du savoir de l’entreprise, dans un processus dynamique, fondé à la fois sur des technologies de gestion de la connaissance, des outils de gestion de documents, et sur des modes de fonctionnement compatibles et cohérents avec ces outils.

Certes, de tels projets peuvent représenter de nouvelles charges, mais au bénéfice de la compétitivité et de la performance économique de l’entreprise. Et, au-delà des rapides retours sur investissement, l’entreprise contribue de plus à la motivation de ses équipes qui voient leurs efforts intelligemment coordonnés.

* : Gains capturables : Cf. Chronique « Coûts et Gains du document dans l’entreprise »
 

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